pourcentage de femmes sur tous ceux qui ont fait l'everest?

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Environ 10% des personnes ayant réussi à gravir l'Everest sont des femmes. Depuis les premières ascensions jusqu'à 2023, plus de 6 000 personnes ont atteint le sommet, mais seulement environ 600 à 700 de ces grimpeurs étaient des femmes.

Les femmes ont commencé à gravir l'Everest plus tard que les hommes, avec la première ascension féminine réalisée en 1975 par Junko Tabei, mais elles continuent de constituer une minorité parmi les alpinistes qui tentent cette aventure.

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où peut-on trouver un site ou un reportage sur une des femmes?

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Il existe plusieurs ressources en ligne pour trouver des reportages ou des sites sur des femmes ayant gravi l'Everest. Voici quelques pistes où vous pourriez trouver ces informations :

1. Reportages et documentaires célèbres :

• "The Mountain: My Time on Everest" : C'est un documentaire de l'alpiniste Gerlinde Kaltenbrunner, l'une des premières femmes à gravir les 14 sommets les plus hauts du monde sans oxygène. Son parcours inclut l'Everest. Vous pouvez trouver ce documentaire sur des plateformes comme YouTube ou Vimeo.

• "Beyond the Heights" : Un film documentaire pakistanais racontant l'ascension de Samina Baig, la première femme pakistanaise à atteindre le sommet de l'Everest. Ce documentaire est souvent disponible sur des plateformes comme YouTube ou peut être acheté via des sites de films documentaires.

2. Sites et articles dédiés :

• National Geographic : Le site de National Geographic propose plusieurs articles et vidéos sur les femmes ayant gravi l'Everest, comme Lydia Bradey, la première femme à atteindre le sommet sans oxygène en 1988, ou Junko Tabei, la première femme à avoir gravi l'Everest en 1975.

  • Lien vers National Geographic

• The Guardian ou BBC : Ces médias proposent souvent des portraits et interviews de femmes ayant accompli des exploits comme l’ascension de l’Everest. Vous pouvez y chercher des articles récents en ligne.

3. YouTube & Vimeo :

• Vous trouverez plusieurs interviews et mini-documentaires de femmes ayant gravi l'Everest sur YouTube, comme des interviews de Melissa Arnot, la première femme américaine à avoir gravi l’Everest sans oxygène, ou de Lhakpa Sherpa, qui détient le record féminin du plus grand nombre d'ascensions de l'Everest.

4. Livres :

• "Just for the Love of It" de Cathy O'Dowd : Elle est la première femme à avoir gravi l’Everest par ses deux faces (nord et sud). Ce livre raconte ses aventures.

• "No Shortcuts to the Top" d'Ed Viesturs et David Roberts : Ce livre mentionne plusieurs femmes ayant gravi l’Everest et d’autres sommets majeurs, dans un contexte d'alpinisme global.

En cherchant sur ces plateformes, vous trouverez des portraits inspirants et des récits détaillés des exploits des femmes qui ont gravi l’Everest.

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Combien de pourcentage de femmes pour chaque sommet de l'himalaya?

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Il est difficile d'obtenir un pourcentage précis de femmes pour chaque sommet de l'Himalaya, mais voici une vue d'ensemble approximative pour les sommets les plus populaires, basée sur les données historiques disponibles :

1. Everest (8 848 m) :

• Femmes : environ 10% des ascensions.

• Environ 700 femmes ont atteint le sommet parmi les 6 000 à 7 000 personnes qui l'ont gravi jusqu'en 2023.

2. K2 (8 611 m) :

• Femmes : environ 5-6% des ascensions.

• K2 est considéré comme l'un des sommets les plus difficiles et dangereux au monde, avec un faible pourcentage global de femmes ayant réussi l'ascension (une vingtaine de femmes l'ont gravi jusqu'à présent).

3. Kangchenjunga (8 586 m) :

• Femmes : environ 3-5% des ascensions.

• Ce sommet est également l'un des plus périlleux, avec peu de femmes ayant réussi à l'escalader.

4. Lhotse (8 516 m) :

• Femmes : environ 6-8% des ascensions.

• Ce sommet, situé près de l'Everest, voit un pourcentage légèrement supérieur de femmes par rapport aux autres sommets après l’Everest.

5. Makalu (8 485 m) :

• Femmes : environ 5-6% des ascensions.

• Il s'agit d'un sommet technique et exigeant avec peu de femmes ayant tenté et réussi l'ascension.

6. Cho Oyu (8 188 m) :

• Femmes : environ 10-12% des ascensions.

• Cho Oyu est parfois considéré comme l'un des "plus faciles" des sommets de 8 000 mètres. Il attire plus de femmes en raison de son accessibilité relative.

7. Dhaulagiri (8 167 m) :

• Femmes : environ 4-5% des ascensions.

• Ce sommet est très technique et comporte un faible pourcentage de femmes ayant atteint le sommet.

8. Manaslu (8 163 m) :

• Femmes : environ 10-12% des ascensions.

• Manaslu a un pourcentage légèrement plus élevé de femmes, car il est moins dangereux que certains autres sommets et souvent utilisé comme préparation à l'Everest.

9. Nanga Parbat (8 126 m) :

• Femmes : environ 3-5% des ascensions.

• Ce sommet est surnommé la "montagne tueuse" en raison de sa dangerosité, et très peu de femmes l'ont gravi.

10. Annapurna (8 091 m) :

• Femmes : environ 3-4% des ascensions.

• L'Annapurna a le taux de mortalité le plus élevé parmi les sommets de plus de 8 000 mètres, ce qui explique le faible pourcentage de femmes.

Résumé global :

• Les sommets les plus "accessibles" comme l'Everest et le Cho Oyu voient un pourcentage plus élevé de femmes, autour de 10 à 12%.

• Les sommets les plus techniques et dangereux, comme le K2, l'Annapurna et le Nanga Parbat, voient des pourcentages beaucoup plus faibles, souvent entre 3 et 6%.

Ces chiffres varient en fonction des périodes et de la disponibilité des données. L’alpinisme en haute altitude étant un domaine historiquement dominé par les hommes, le pourcentage global de femmes reste faible sur l’ensemble des sommets de l’Himalaya.

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Et pour les sommets européens?

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Pour les sommets européens, le pourcentage de femmes ayant gravi les plus hautes montagnes est généralement plus élevé que dans l'Himalaya, car les ascensions sont moins longues et dangereuses. Voici une estimation approximative pour certains des principaux sommets d'Europe :

1. Mont Blanc (4 809 m) - France/Italie :

• Femmes : environ 15-20% des ascensions.

• Le Mont Blanc est l'un des sommets les plus populaires en Europe et attire de nombreux alpinistes, y compris un nombre croissant de femmes. Bien que l'ascension ne soit pas techniquement très difficile, elle nécessite une bonne préparation physique.

2. Matterhorn (4 478 m) - Suisse/Italie :

• Femmes : environ 10-15% des ascensions.

• Le Matterhorn, avec sa forme iconique, est plus technique que le Mont Blanc, mais reste très populaire. Le pourcentage de femmes est plus faible, en raison de la difficulté de la grimpe.

3. Dufourspitze (4 634 m) - Suisse (massif du Mont Rose) :

• Femmes : environ 10-12% des ascensions.

• Ce sommet est le plus haut des Alpes suisses. Bien que techniquement moins difficile que le Matterhorn, il demande une bonne condition physique.

4. Elbrouz (5 642 m) - Russie (Caucase) :

• Femmes : environ 15-20% des ascensions.

• L'Elbrouz est le plus haut sommet d'Europe (selon les définitions géographiques). Il est relativement accessible en termes de difficulté technique, attirant ainsi un plus grand nombre de femmes.

5. Grossglockner (3 798 m) - Autriche :

• Femmes : environ 15-20% des ascensions.

• Ce sommet, le plus haut d'Autriche, est un lieu populaire pour les alpinistes européens et accueille de nombreux grimpeurs de tous niveaux, y compris une proportion significative de femmes.

6. Gran Paradiso (4 061 m) - Italie :

• Femmes : environ 20% des ascensions.

• Le Gran Paradiso est souvent considéré comme un bon sommet pour les alpinistes qui s'initient aux ascensions de plus de 4 000 mètres. Cela explique le pourcentage relativement élevé de femmes.

7. Pointe Dufour (4 634 m) - Suisse (massif du Mont Rose) :

• Femmes : environ 12-15% des ascensions.

• Ce sommet est moins connu et moins fréquenté que le Mont Blanc ou le Matterhorn, mais attire des grimpeurs plus expérimentés, ce qui explique un pourcentage un peu plus faible de femmes.

8. Aiguille du Midi (3 842 m) - France :

• Femmes : environ 25-30% des ascensions.

• L'Aiguille du Midi est souvent atteinte via téléphérique, mais il est possible de grimper certaines parties. Le pourcentage de femmes est plus élevé ici, car les itinéraires sont plus accessibles pour les grimpeurs novices.

Facteurs influençant le pourcentage de femmes dans les ascensions européennes :

• Accessibilité et logistique : Les sommets européens sont généralement plus accessibles que ceux de l'Himalaya, avec une infrastructure développée (refuges, téléphériques, guides de montagne), ce qui augmente le nombre d'ascensions, y compris celles effectuées par des femmes.

• Difficulté technique : Plus la montagne est technique et difficile, plus le pourcentage de femmes diminue, comme sur le Matterhorn ou la Pointe Dufour.

• Popularité du sommet : Les montagnes les plus populaires (Mont Blanc, Elbrouz) attirent un public plus diversifié, ce qui conduit à un pourcentage plus élevé de femmes.

En résumé, en Europe, les sommets plus accessibles et populaires comme le Mont Blanc, l'Elbrouz et le Gran Paradiso attirent un pourcentage plus élevé de femmes (15-30%), tandis que les sommets plus techniques comme le Matterhorn ou la Pointe Dufour voient un pourcentage légèrement inférieur (10-15%).

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Pourquoi les femmes sont-elles sous-représentées sur ces sommets?

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La sous-représentation des femmes dans l'alpinisme, et notamment sur les sommets les plus hauts et les plus techniques comme ceux de l'Himalaya ou des Alpes, résulte de plusieurs facteurs historiques, sociétaux et culturels. Voici quelques raisons principales qui expliquent cette situation :

1. Héritage historique et culturel :

• Rôles traditionnels de genre : Historiquement, l'alpinisme a été considéré comme une activité masculine, en raison des perceptions traditionnelles des rôles de genre, où les hommes étaient encouragés à participer à des activités physiques, compétitives et dangereuses, tandis que les femmes étaient souvent assignées à des rôles domestiques ou perçues comme "fragiles" ou moins capables d'endurer des conditions extrêmes.

• Exclusion sociale : Pendant longtemps, les femmes ont été découragées de participer à des activités comme l'alpinisme, souvent parce qu'elles n'étaient pas vues comme capables de relever ces défis. L'accès à l'équipement, aux réseaux d'alpinistes et aux formations était souvent limité ou réservé aux hommes.

2. Accès limité aux opportunités et au financement :

• Moins de soutien : Comparativement aux hommes, les femmes reçoivent souvent moins de soutien financier ou de parrainage pour leurs expéditions. Ce manque de financement peut limiter leurs possibilités de participer à des ascensions coûteuses comme celles de l'Himalaya.

• Manque de visibilité : Les exploits féminins dans l'alpinisme ont longtemps été moins médiatisés, ce qui a conduit à une sous-représentation de modèles féminins dans ce domaine. Ce manque de visibilité a réduit la motivation pour de nombreuses jeunes femmes d'entrer dans ce sport.

3. Accès aux réseaux d'alpinistes et formation :

• Moins de mentors et de groupes de soutien : L'alpinisme nécessite souvent des partenaires d'ascension ou des mentors expérimentés. Étant donné que l'alpinisme était historiquement dominé par les hommes, les femmes avaient moins d'accès à ces réseaux pour trouver des mentors, des partenaires ou des formations adaptées.

• Entraînement et équipement : Les équipements et vêtements d'alpinisme étaient souvent conçus pour les hommes, avec moins de choix adaptés aux femmes. De plus, l'accès à des entraînements spécifiques pouvait être plus difficile pour les femmes.

4. Pression sociale et familiale :

• Attentes sociétales : Les femmes subissent souvent des pressions sociales pour se conformer à des normes de sécurité, de maternité et de famille, ce qui peut limiter leur engagement dans des activités risquées comme l'alpinisme. Ces pressions peuvent être particulièrement fortes lorsqu'il s'agit de partir en expédition pendant des semaines ou des mois dans des conditions dangereuses.

• Responsabilités familiales : De nombreuses femmes ressentent la pression d'équilibrer leur vie professionnelle avec des responsabilités familiales (comme la maternité). Les expéditions en haute montagne peuvent demander une absence prolongée, ce qui peut être un obstacle pour celles qui ont des obligations familiales.

5. Perceptions sur les capacités physiques :

• Stéréotypes sur la force et l'endurance : Il existe encore des stéréotypes selon lesquels les femmes sont moins physiquement capables d'affronter les rigueurs des ascensions en haute montagne. Bien que ces perceptions soient de plus en plus remises en question, elles persistent dans certaines cultures et communautés de l'alpinisme.

• Nature du risque et de la dangerosité : Les femmes sont souvent perçues comme plus réticentes à prendre des risques extrêmes. Comme l'alpinisme en haute altitude comporte de nombreux dangers (avalanches, chutes, hypoxie), certaines femmes peuvent être moins incitées à participer à ces expéditions en raison des dangers inhérents, bien que cela varie d'une personne à l'autre.

6. Représentation dans les médias et modèles :

• Moins de visibilité des femmes alpinistes : Alors que des femmes alpinistes extraordinaires comme Junko Tabei, Gerlinde Kaltenbrunner ou Lhakpa Sherpa ont marqué l’histoire, elles reçoivent moins de couverture médiatique que leurs homologues masculins. Ce manque de reconnaissance peut décourager les jeunes femmes de poursuivre des carrières ou des exploits dans l'alpinisme.

7. Impact du sexisme dans les sports extrêmes :

• Discrimination et sexisme : Comme dans de nombreux sports dominés par les hommes, certaines femmes alpinistes ont rapporté avoir rencontré des attitudes sexistes de la part de leurs pairs, ce qui peut freiner leur participation à des expéditions ou leur progression dans ce domaine. Des femmes se sont parfois vu refuser des opportunités ou se sont senties sous-évaluées dans leurs compétences.

Les choses évoluent :

Heureusement, ces dernières décennies ont vu une augmentation significative du nombre de femmes participant à l'alpinisme et réalisant des exploits remarquables. Grâce à une plus grande égalité des sexes dans les sports extrêmes, à des opportunités accrues de financement et à la médiatisation de modèles féminins inspirants, de plus en plus de femmes se lancent dans l'aventure de l'alpinisme.

La participation féminine dans l'alpinisme continue de croître, et ces barrières historiques sont peu à peu surmontées.